BADRUTT SOLO

Gaudenz Badrutt, Elektronik

On Ganglions, Badrutt sculpts sinusoidal sounds, internal and external feedback as well as voice inputs and other sources into two pieces of otherworldly music. The release takes the listener into the realm of an arthropod central nervous system and its nerve cells processing tactile and visual information (Supraesophageal). The B-Side – Suboesophageal – showcases a more primitive, destructive approach that could well be aligned with a nerve cluster that processes environmental feedback from the mouth and the legs of a creature with a ventral cord. Follow the input through the segments of the ladder. Appendages are damaged and lost along the way, scrambled information leaks into vessels unprepared. Balance is barely re-established, new pathways are carved out, raw strands maintain a steady gait. Ganglions is improvised and abstract, organic livesampling-computer music. [text written by Karl Michael Toepfer]

GENTHON / MARCHETTI

Anouck Genthon, Violine / Lionel Marchetti, Synthesizer

Phasme: composition pour haut-parleur, violon, synthétiseur et amplificateur basses fréquences

Le duo travaille à une écriture qui prend en compte l’espace comme l’un des vecteurs essentiels au sens où une réponse acoustique, par la disposition des haut-parleurs et des volumes sonores, devient le substrat même sur lequel va naturellement s’appuyer la musique.

Inventant une forme nouvelle de duo où le corps même du violon semble se fondre dans la plastique des sonorités synthétiques, les deux instrumentistes bâtissent, en mettant subtilement en scène la projection haut-parlante, une œuvre musicale insistant sur l’émanation spatiale à partir d’une focale — comme un unique œil, un phare, une balise qui indiquerait le chemin d’un mythe enchanteur, tout au moins une direction à considérer comme ligne de vie, un pôle magnétique.

Anouck Genthon et Lionel Marchetti inventent leurs propres sons, leurs mélodies, dans un corps à corps éprouvé où ce qui naît, musicalement, est toujours une rencontre. Lorsque des forces décident d’emprunter, d’elles-mêmes, le même courant — de se réunir, de s’articuler, de composer à la faveur d’une sente musicale située, d’emblée, en deçà au-delà des questions. Une poétique, dès lors, s’impose. Pour Phasme, la poétique musicale est justement celle d’une telle intrication naturelle.

Ort: WIM Zentral
Abendkasse: CHF 20.– / 15.–